Faire vivre l'humain au cœur de l'économie.


Bienvenue sur le blog de Finance for Entrepreneurs. Voici notre traduction de « finance for entrepreneurs » : mettre la finance au service des entrepreneurs ! Pourquoi ce projet ? Pour faire vivre l’humain au cœur de l’économie. Comment ? Suivant l’adage « Pour changer l’économie, changez les outils de mesure de l’économie », nous proposons 12 indicateurs d’évaluation et de dynamisation du capital-dirigeants (capital-humain). Ils permettent à nos adhérents certifiés d'animer des formations.


Finance for Entrepreneurs est un groupe de recherche, une communauté réelle. Notre intérêt commun ? La dimension humaine de l'entrepreneuriat et du capital-investissement. Depuis 2008, nous nous sommes constitués en association à but non lucratif, indépendante et autofinancée. Précurseurs en psychologie entrepreneuriale, nous sommes membres de l'Observatoire de l'immatériel.

mercredi 25 mai 2011

La puissance de l'entrepreneur-fondateur

Dans mon activité de coach je me retrouve souvent à travailler avec les entrepreneurs-fondateurs sur leur culpabilité d'être trop directifs avec leur équipe.

C'est bon signe vous me direz (ils ont une conscience) mais je ne soupçonnais pas l'ampleur du chantier (auquel je suis moi-même confronté en partie pour l'animation de FFE) : comment être directif, car porteur de la vision et des valeurs du projet, tout en étant collaboratif ?

Le fait est qu'être leader sur un projet, c'est devoir être en contact avec sa propre puissance : certes animer mais aussi affirmer sa vision, impulser un tempo, recadrer, faire des choix, laisser partir des personnes qui ne seraient pas assez alignées avec le projet, etc.

Or pour certains, être puissant, c'est flippant. Les raisons sont multiples mais j'en vois une en particulier : l'entrepreneur-fondateur ne peut compter que sur lui-même pour s'autoriser à être dans sa puissance.

C'est une responsabilité que lui-seul peut prendre. Or exercer sa puissance dans un groupe, cela ne peut pas plaire à tout le monde, provoque forcément des incidents et nécessite des ajustements. Ce qui naturellement lui met parfois le doute. Ceci n'est pas un programme de rééducation à la tyrannie... mais bien un questionnement sur le fait que la solitude de l'entrepreneur-fondateur est bien pire qu'on le dit : il doit prendre seul la responsabilité de sa légitimité. S'il fait porter cette responsabilité à quelqu'un d'autre que lui, c'est cuit.

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